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Le repaire de l'Ours

29 octobre 2013

Le doute et le feu

Ce n’est pas si vieux, mais j’ai pourtant l’impression que cela fait une éternité. Il y a bien des points de détail un peu flous, mais de ce début d’après-midi il me reste des impressions très vives.

Je fais partie de ces hommes qui ont une confiance toute relative en eux. Je le déplore, je le regrette, et ce n’est pas un trait de caractère que je parviens à guérir aisément, encore moins durablement. Alors j‘apprends à faire avec, en me surprenant parfois à vivre des situations que mes méninges m’invitent pourtant fortement à fuir.

Je ne l’avais jamais vue. Tout ce que j’avais pu voir d’elle à ce moment là, c’était des bribes de son univers, de sa personnalité. Et comme je ne suis pas très raisonnable (ce que je considère très illogique au regard de mes doutes), j’ai très vite été séduit. Contrairement à toutes mes habitudes, nous avons évoqué une rencontre très rapidement.

J’avais arrangé mon emploi du temps, et j’étais un peu en avance. Je me promenais dans le vaste hall en attendant, le cœur battant. Mon téléphone à sonné. Sa voix… Sa voix !!! J’entendais le bruit de ses pas à travers le téléphone, en fond sonore de notre conversation. Je percevais ses talons qui claquaient sur le sol blanc immaculé.

- Tu es où ? Je suis bientôt là.

Un peu perdu, je ne suis pas familier des lieux. Mes explications ne sont pas claires, mais elle maitrise l’endroit.

- Au pied des escaliers, un couloir, une boutique, des restaurants. Tu les vois ?

- Oui, j’y suis.

- Ok, J’arrive … Mais … Ha, je crois que je te vois ! Je suis là, vers l’escalator …

- Je te vois ! J’arrive !

Je raccroche prestement et vais à sa rencontre. C’est terrible. sa silhouette se dessine, puis je devine son visage. Je vois son sourire.

Le doute …

Cette femme inconnue, que je découvre physiquement est sublime ! Une féminité assumée et affichée. Un sourire qui me charme sur le champ. Une démarche chaloupée, et cette voix … Cette voix !!!

Alors comment ne pas douter de moi ? Avec toutes mes imperfections ? Une femme comme elle doit être courtisée tellement souvent, par des hommes certainement bien plus séduisants que moi… Elle est parfaite, et moi imparfait…

Elle m’accueille chaleureusement, et nous allons boire un verre. Nous trouvons une table isolée, presque discrète. Elle est assise devant son thé brulant, et moi devant mon capuccino. En temps normal, dans une telle situation, je suis réservé, sur la défensive. J‘observe, je scrute. Mais pas cette fois. Je me sens étrangement, et merveilleusement à l’aise. Nous discutons de tout, de rien. Naturellement.

Nous évoquons mon écriture, qui a permis notre rencontre; nos vies, nos familles. Les mots me viennent facilement, et déjà, j’éprouve  le plaisir d’être en sa compagnie. Tout en lui parlant, tout en partageant avec elle ces moments, je ne peux m’empêcher de douter. De temps à autres elle incline la tête, sourit, fronce son nez. Elle croise ses jambes. Ses yeux se plantent dans les miens. De petits détails, qui font croitre en moi le plaisir de sa compagnie, et le désir de continuer. Le désir de plus. Bien plus. Je suis bien. Vraiment bien.

Je redoute l’instant où il faudra la quitter, car je ne suis vraiment pas certain qu’il y aura un après …

Le temps passe vite, beaucoup trop vite ! Elle doit rejoindre son travail. Et moi aussi. Elle me propose de me raccompagner à ma voiture, ce que je m’empresse d’accepter, tant cela me comble de joie.

L’ascenseur. Quelques secondes pendant lesquelles mon esprit divague dangereusement dans des contrées plus sensuelles et franchement pas raisonnables. Nous sommes dans le vaste parking parfaitement éclairé. Par chance, je suis garé un peu loin et il nous faut marcher encore un peu. Je me surprends à a avoir envie de contact, d’effleurer sa main, de la tenir par le bras … Peu importe, mais un contact avec elle … Sans savoir pourquoi, cela est devenu brusquement vital.

Nous sommes devant ma voiture. il faut que l’on se quitte. On se fait part des moments agréables que nous venons d’échanger. Je voudrais rester là des heures. Avec elle.

Je sais qu’elle n’est pas très à l’aise, et qu’elle tient à une discrétion absolue. Je peux pas me résoudre à la quitter comme ça. Pas après tous nos échanges, pas après cette si belle rencontre. Nous évoquons la suite de nos échanges, et je saisis l’occasion…

- Tu crois qu’il serait possible de te faire une bise, là, juste pour avoir un avant-gout ?

Je scrute son visage, sa réaction. Elle sourit, et de sa voix que e ne peux me lasser d’entendre, elle me répond par l’affirmative….

Fugacement, mes mains se sont posées sur sa taille, et sur sa joue, non loin de sa bouche, j’ai déposé un baiser sage.

Le Feu …

J’ai alors ressenti sur mes joues une vague de chaleur brulante qui persistera de longues heures; bien après que nous nous soyons quittés. Une réaction physiologique incontrôlable à la hauteur des impressions laissées par cette rencontre.

L’impression d’avoir l’épiderme en feu. Littéralement. Nous nous sommes quittés. Et je n’avais qu’une envie. La revoir. Dans la voiture, tout en conduisant, il suffisait que je pense à elle pour qu’aussitôt, mes joues me brulent au point de devenir douloureuses. Je savais que cette réaction n’était pas anodine, qu’elle était annonciatrice de jolis moments à venir …

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1 octobre 2013

Un instant de grâce

C’était un belle journée de printemps. Une de ces premières journées belles et chaudes. Dans ma ville en province, sous un ciel d’un bleu éclatant. Après mes cours à la fac, j’attends le bus. Comme d’autres, nombreux. Des étudiants, des mères de familles, quelques couples très âgés.

Un ensemble déjà très cosmopolite et mondialisé. C’était il y a … Pfiou ! 22 ou 23 ans … (sic !)

Tout le monde patientait soit en discutant, en écoutant son walkman (si si!), ou en lisant, voire même en étant perdu dans ses pensées.

Le petit bus est arrivé à l’heure exacte. quelques personnes en sont descendues, anonymes, inconnues, presque transparentes. La toute dernière personne qui quitta le bus était l’opposée des précédentes.

Une jeune femme noire, très grande, à la peau mate satinée. D’une élégance folle, avec une prestance rare. Je me souviens encore de mes impressions. J’ai eu le sentiment très pénétrant de rencontrer la grâce incarnée. Elle aurait pu être “simplement” belle. Mais non. Elle avait un charme fou.

Elle se déplaçait avec la grâce d’un félin, et son visage était illuminé. Son sourire était tout simplement à tomber.

Elle est passée devant nous, et tous, autant que nous étions, l’avons regardée passer, avant de la regarder partir. Vêtue d’une robe légère et fluide, elle semblait flotter au dessus du bitume. J’ai été amusé du silence subitement tombé sur l’abri-bus. Les bruits pneumatiques du bus nous ont ramenés à la réalité, et nous avons pris place à l’intérieur.

Rien que du très sage, dans ce message. Un souvenir étrange mais qui m’a marqué. Parce que je n’ai jamais vécu une telle rencontre ensuite. J’en ai vécu de magnifiques, de merveilleusement troublantes. Mais aucune de m’a donné un tel sentiment d’irréel…

1 octobre 2013

Un coup de gueule !

Contre une pratique très répandue sur le net ces derniers temps :

Les sites de rencontres (libertines, extra-conjugales …) … Ils polluent régulièrement mes mails. Ils finissent irrémédiablement dans les spam, puis la corbeille. Mais …

Alors que je m’ennuyais ferme au bureau (et que ma motivation était proche du niveau zéro … Chut !), je me suis amusé à cliquer, pour voir. Et pour voir, j’ai vu ! Bon sang de bonsoir.

Tous  ces sites annoncent des rencontres assurées, gratuites, avec des créatures de tous les genres, et plus particulièrement celles de vos rêves. C’est tellement simple ! Un pseudo (original et cochon ?), une adresse mail, un mot de passe et zou ! Vous voilà entrés de plain pied dans un mode fait de fantasmes, de sexe et de liberté infinie.

A peine votre mail validé (vérifié), voilà qu’une bonne dizaine d’inconnues, qui ont vu mon profil vide (normal, je ne l’ai pas encore paramétré), se jettent au pied de mon écran, m’assurant que je suis l’homme de leurs rêves, qu’elle veulent discuter (chaudement) avec moi, et qu’elles voudraient bien baiser dès que possible, avec moi, bien sûr.

Au risque de passer pour un esprit chafouin, je trouve ça étrange. Après tout, d’où elles sortent ???

Certains avancent masqués : Pour voir son profil, clique ici ! Alors je clique. Et là, ô surprise … Je ne suis pas u membre du club ! Si je veux pouvoir voir les profils, et m’adonner librement aux choses de la vie, je dois impérativement valider le fait que je suis bien majeur, et pour cela, fournir une preuve de ma bonne foi. Mais quelle preuve ? Rien d’autre que les coordonnées de ma carte bancaire. Si si. rien que ça, trois fois rien.

Comme je suis petit joueur, je ne suis pas allé plus loin. Et quelques recherches sur le net suffisent  pour se convaincre qu’il est très sage de s’arrêter là. En effet, “Prouver votre majorité'” va vous rendre abonnés à des services onéreux, dont il vous sera très compliqué de vous défaire…

D’autres sites utilisent des des “appâts”. dit comme ça, ce n’est pas très vendeur. Mais c’est bien le mot. Une fenêtre type messagerie instantanée s’ouvre. Une créature “de rêve” au gros seins dénudés et à la bouche en cul de poule vous sourit “aguicheusement” tout en vous écrivant.

- Hey toi, tu sais que tu es canon ?

Hum ? M’enfin ? Elle ne m’a jamais vu !?! Ah. Ok, elle est joueuse … Alors je réponds.

- Dis-moi, ils sont gonflés à combien de bars, tes nichons ?

Je reconnais, c’est pas très élégant. Mais c’est juste pour jouer avec le robot en face de moi. Et je suis convaincu que c’est une arnaque.

-Hmmmmm … Je suis très chaude tu sais ?

- Mais où as-tu attrapé ce regard bovin ?

- Quand es-tu dispo pour me baiser ?

- Tu es conne à ce point, ou t’es un vrai robot ?

- Allez viens, rejoins-moi …

Sur cette injonction, une nouvelle fenêtre s’ouvre, me demandant … De prouver ma majorité … CQFD.

Enfin, d’autres site plus “classieux”, sont “honnêtes”, et affichent clairement leurs tarifs. Bon, pour les femmes, ça vaut le coup. C’est gratuit. Vraiment. Pour les hommes … Ouille !!!! Ces sites sont encore pire que les services fiscaux en termes de prélèvement.

En gros, un message = 1 crédit. Une réponse = 1 crédit. Un chat ouvert = 5 crédit pour cinq réponses. Pour un ordre d’idée, un abonnement moyen, c’est 80€ pour quelques dizaines de crédits. En gros, ca coûte une ruine, une blinde, et tout est fait pour vous inciter à racheter des crédits.

Bref, un univers à éviter, absolument. Et puis, rassurez-moi : Il y a encore bien d’autres moyens de faire des rencontres naturelles et spontanées dans la vraie vie, non ?!?

25 septembre 2013

Chiche ?

J’ai retrouvé ça. Je l’ai écrit il y a quelques temps … Un petit texte bref, mais qui avait eu un certain écho à l’époque…

J'étais au travail. Tranquille, préparant cette foutue réunion. Pas franchement motivé, mais elle était très importante pour la société. Un client important, un nouveau projet ... Mais c'est vraiment un sale type. Je ne peux pas le voir. Tout repose sur mes épaules et mon pouvoir de séduction. Génial. Je m'apprête à installer mon portable dans la salle de réunion quand mon téléphone sonne.

Un message. Elle ...

" J'ai mis ma petite blouse blanche (comment ça une taille trop petite mais c'est fait exprès voyons ), mes bas blanc, mon porte-jarretelles et ... ben c'est tout. Je sais qu'aujourd'hui tu as cette réunion. Tu sais que j'aime jouer et te tenter. Tu connais la petite boutique, dans ton quartier, où j'aime acheter mes robes ? J'y serais dans un quart d'heure. Je t'attendrai, cabine d'essayage numéro 2. Il te faudra enlever mon manteau. Ensuite, tu pourras jouer avec moi. Comme j'aime que tu le fasses. Si tu n'es pas là, tu sauras, d'une part, les bons moments que tu viens de perdre, et d'autre part, tu seras privé de ... dessert ... pour quelques semaines."

Bon dieu ... Elle a le chic pour bousculer les conventions et ma raison. Si j'étais sérieux, j'ignorerais la sentence encourue, et je m'attèlerais aux derniers préparatifs de cette réunion. Mais voilà ... Je relis le message .... " et ... ben c'est tout " ...

Bon dieu ... Je demande à un ami de m'appeler, et je simule l'inquiétude "Quoi ?!? Oh bon sang !!! tu es sûr ???"

Il se marre au téléphone, me raconte des conneries pendant que je fais mon cinéma ... Je raccroche bruyamment et prestement, prend mes affaires à l'arrache et file en courant. "Une urgence ... Désolé ! Mais je ne peux pas faire autrement"

Mes collaborateurs me voient partir, inquiets, et m'encouragent.

Je cours comme un dératé. Je ne veux pas manquer ça ... Essoufflé, je tente d'entre mine de rien dans la boutique ... Je reprends mon souffle et recherche les cabines d'essayage. Un doute ... Et si elle n'était pas là ? Et si il y a quelqu'un d'autre dans la cabine ? Les vendeuses ne font pas attention à moi, pas plus que les clientes. je suis devant l'épais tissu rouge de la cabine numéro 2, et je tente d'interpeler la personne à l'intérieur. Il semble qu'elle soit occupée, mais il n'y a pas de réponse. Alors je prends une inspiration et risque une main puis un œil dans la cabine. Elle m'attend, triomphante ...

"Sur le fil du rasoir ... entre, ne me fais pas attendre !"

Je me glisse dans l'étroite cabine, et lui fais face. Son regard est défiant, et je m'empresse d'ôter son manteau ... Wow ... La blouse est sexy en diable, cintrée et un peu trop étroite, soulignant habilement ses courbes et ses galbes. Le ton est donné.

Je m'approche de sa bouche, envie de ses lèvres ... Elle barre ma bouche de son index, et d'un ton réprobateur, elle me dit "Non ... Pas de ça ... Cette rencontre interdite sera jouée cartes sur table. Tu me veux ? Alors prends-moi. Pas de chichis, pas de superflu. Sinon, tu peux repartir."

Je reste scotché un instant. Le lieu, le moment ... Rien n'est propice à être aussi franco. Ou au contraire, tout pousse à l'être ... Elle soulève un sourcil, me toise du regard. Et là, ma raison défaille; mes sens l'emportent, et je cède au sentiments les plus animaux. Je saisis les pans de sa blouse, et tire dessus comme si ma vie en dépendait. Les boutons cèdent dans des craquements sinistres, et j'ai l'impression que ça résonne dans toute la boutique. Ses seins se dévoilent à ma vue, je m'en empare avec gourmandise, les empaumant fiévreusement, goutant les tétons qui bandent déjà sous ma langue hardie.

Sa main fourrage dans mes cheveux, et j'embrasse son ventre, résistant à la tentation de gouter aussi à son sexe nu et libre de toute entrave. Sa petite chatte que je caresse avec conviction, sans vergogne. Tout de suite, je perçois son excitation, aussi intense que la mienne. Elle étouffe un soupir, mes doigts se faufilent. Son téton entre mes lèvres son petit bouton sous mon index, je glisse en elle avec délice ....

Je la retourne brusquement face au miroir. Son reflet me défie, implore ... Je lui retourne le défi, et implore son cul, rebondi, tentateur ... Je prends ses mains dans les miennes, les pose sur le miroir. Elle est obligée de se cambrer; dans le miroir ses seins deviennent insolents, affolants. Elle redresse la tête, cherche mon regard. Je défais mon pantalon, où je suis désormais très mal à l'aise. J'extirpe ma hampe du boxer tendu, et je me dresse contre elle. Ma queue jaillit et vient frapper sa fesse, badine inattendue et troublante. De ma main droite, je me glisse entre ses cuisses. De la main gauche, j'agrippe ses hanches; emprise ferme et décidée.

Un coup de rein, nous soupirons. Surpris par la vigueur de mon geste, elle émet un petit cri, contenu, mais qui me semble emplir tout l'espace.Quant à moi, je me surprend à grogner de plaisir. Je saisis désormais fermement ses hanches, et mes va-et-vient sont hardis, sans concessions. Son reflet se voile de buée, sa bouche s'entrouvre, ses seins me narguent au rythme de nos hanches.

Et puis nous sombrons; je regarde ses fesses qui se lancent contre mon ventre. Ses chairs soyeuses me font perdre tout contrôle. Elle ondule, chaloupe ... Je m'arqueboute, je me tends, la quitte presque entièrement pour mieux la posséder ensuite ...

"Tu vas me faire jouir ..." Son aveux dans un soupir, nous nous précipitons dans un indécent clapotis qui ne peut être discret ! "Viens .... Viens !" Son injonction était inutile, je ne peux tenir longtemps, et tandis qu'elle ondule plus lentement, je lâche ses hanches, saisis ses seins, avant de trouver son sexe ... agacer son bouton, ultime provocation, pendant que nous jouissons à en hurler, pendant que nous contenons nos voix ....

25 septembre 2013

Les “petits” détails qui comptent …

Il m’est venue l’idée de consigner dans un modeste message les petits détails d’apparence anodine qui peuvent donner à nos actes, à nos quotidiens, une saveur et une couleur toute particulière. Il s’agit bien sûr des détails qui sont de nature à colorer mon quotidien, mais si vous souhaitez partager les vôtres… Ce sera avec plaisir !

  • D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été (très) sensible à certains sourires (féminins). Je suis bien incapable de vous expliquer pourquoi, ou comment. Tout ce que je sais, c’est que ce sourire-là est totalement indépendant de l’allure, ou du style de la personne. Ce type de sourire, me fait un drôle d’effet, quelles que soient la situation, le lieu, les autres personnes présentes. Cela ressemble un peu à une réaction animale, ancestrale, dépourvue de toute justification mais qui s’impose naturellement. Autant dire qu’un tel sourire me mettra dans de bonnes dispositions, et je serai spontanément et naturellement disposé à ranger provisoirement mon “Ourse Attitude”…
  • La voix. Mon métier me donne l’occasion de parler à de nombreuses inconnues, qui requièrent un support de ma part. Je suis bien obligé de reconnaitre que bien souvent, la voix de mon interlocutrice va conditionner le déroulement de notre entretien. Je sais que ce n’est pas bien, et je sais que ce n’est pas très pro. Mais c’est totalement physique. Une voix “qui me parle” obtiendra de moi un service sans faille, alors qu’une voix qui me stresse on m’horripile devra se contenter du minimum syndical. Oups!
  • J’ai découvert il y a peu, une habitude plutôt féminine qui jusque là ne m’avait pas spécialement interpelé : se mordre la lèvre. Ce geste, banal à souhait, est désormais associé à une sensualité, voire une sexualité affichée et assumée. En fait, par le passé, cette attitude avec un petit je-ne-sais-quoi que je ne savais pas identifier. Maintenant, je sais…
  • Nombre d’hommes sont heureux de trouver la femme qu’ils convoitent nue. Et bien moi, ce que je préfère, c’est qu’elle soit habillée, et de pouvoir la déshabiller. A ma façon. Lentement et tendrement. Ou rapidement et avidement. Mais c’est un plaisir dont je me refuse de me priver !  Je crois même que ça fait partie, à mes yeux, des préliminaires !
  • Certaines femmes ont une façon de “froncer” leur nez quand elles sourient. Je ne sais pas si elles en ont conscience, mais cela leur confèrent un charme fou…
  • Son parfum, l’odeur de sa peau. Lorsque nous nous quittons, je suis heureux, pour les heures qui suivent, de retrouver son parfum sur ma peau. De sentir ma peau imprégnée de son odeur. Une source d’émotion qui à la fois me comble de joie et me peine d’avoir du la quitter encore…

Et voilà, pour cette première salve. Il y en aura surement d’autres…

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20 septembre 2013

Vilaines pensées

Je me surprends parfois à constater les réactions étranges de mon esprit. Etranges ? J’ai dit étrange ? Le terme est un peu galvaudé, et finalement il n’exprime pas assez précisément le fond de ma pensée.

Qu’entends-je donc par étrange ? …

A contre-courant … Je crois que c’est pas mal …

Mais il faut peut-être que je vous exprime ma pensée tout de même plus clairement, pour que vous puissiez vous faire un aperçu des méandres de mes pensées.

A) Je désespère de la revoir, de la retrouver. De refermer la porte d’une chambre sur nos sens émus, pour vivre ces ébats d’une folle intensité…

B) Sa bonne conscience le lui interdit. FOR-MEL-LE-MENT. Et je ne peux pas lutter contre ça, si ce n’est faire un teasing forcené qui me donne l’impression de me revenir toujours droit dans les dents. Enfin. Quand je dis dans les dents …

C) Comme beaucoup de gens dans le monde, je dois surveiller mon poids. Et je suis, à ce titre, un protocole alimentaire souple mais strict, pour parvenir à atteindre un poids en adéquation avec la silhouette que j’espère, et qui me donnera une vision apaisée de moi-même …

D) Même si je la trouve diaboliquement sexy, elle éprouve aussi le besoin de sentir mieux. Elle fait donc attention…

E) Petit délire du jour, je nous imaginais prendre une chambre à l’hôtel pour manger une exquise raclette interdite. Rien de sexuel. Juste le plaisir de partager un délicieux repas avec une délicieuse amie. Dans ce cas de figure, le plus “mal” que nous commettrions, c’est de déguster un extraordinaire jambon cru italien accompagné d’un fabuleux formage fondant à souhait sur une superbe pomme de terre. OK, j’avoue. Le tout serait accompagné d’un vin blanc de Savoie ou du Jura …

Là où mes pensées peuvent parfois s’égarer et être “à contre-courant”, c’est que finalement, alors que je lutte comme un forcené pour perdre gramme après gramme, j’éprouverais plus de culpabilité à vivre ce repas très “osé” alors que pourrais l’embrasser avec plaisir, bonheur et sans honte.

Je devine d’ici les regards désapprobateurs pointés sur moi (enfin, sur l’écran), les yeux écarquillés, la bouche pincée. Alors autant vous le dire tout de suite : Même pas peur, même pas mal.

La morale de l’histoire est sauve : ni raclette, ni baisers. Autant dire que la frustration est à son comble.

Je me demande s’il vous arrive aussi d’être tenté de faire des choix pas très … orthodoxes …

19 septembre 2013

L’art de succomber… (3)

Agenouillé entre ses jambes, il la regarde… Ses pensées se perdent. Il caresse ses jambes, son ventre. Son index glisse le long du sexe offert. Il sourit. Un sourire de bien-être, de bonheur. Elle attend, sagement, et elle réagit aux moindres caresses.

Il s’assied à ses côtés, se penche sur elle. L’embrasse sur un sein, détache une de ses mains. Il s’assure que les liens, bien que de soient, n’ont pas blessé sa peau. Il n’en est rien. Il l'embrasse à nouveau sur le sein, détache l’autre main.

- Tout va bien ?

Sa voix est douce, tendre. Elle répond d’un signe de tête, accompagné d’un sourire. Ce sourire … Comment peut-on être ému à ce point par un simple sourire ? Un mystère qu’il ne tient pas vraiment à élucider.

- Viens, je vais t’aider à te relever.

Sans un mot, il saisit ses mains, se met debout, et l’aide. Il s’avance dans la pièce, et elle le suit d’un pas incertain. Elle entend un bruit, fronce les sourcils, essaie de deviner ce qu’il trame. Au fond d’elle, elle est presque certaine de ce qui va se passer. D’une certaine façon, elle le redoute, toute en étant heureuse de se jeter à l’eau.

- Approche …

Elle avait raison. il est assis sur une chaise. Il la guide, de sorte qu’elle vienne à califourchon. Il est nu, elle sent son sexe tendu sur son ventre. Il pose ses mains sur sa taille.

- Tu sais ….

Il n’a pas le temps de terminer sa phrase. Elle pose un doigt sur sa bouche, à tâtons. Lorsqu’il se tait, ses mains encadrent son visage, et l’atmosphère change brutalement. Il sent son cœur taper si fort qu’il a l’impression qu’il va être éjecté de sa poitrine. Elle hésite un instant. Des secondes interminables.

Elle s’approche prudemment, il sent sont visage, là, si proche… il n’est pas certain de ce qu’elle va faire. Il espère …

Elle pose ses lèvres sur les siennes. Un effleurement, furtif, léger, tellement fugace… La pointe de sa langue, timidement, dessine les contours de sa bouche. Il éprouve alors un tourbillon de sensations. Comme si son cerveau disjonctait, incapable de juguler une émotion d’une telle intensité. il ressent des fourmis, des vagues de chaleur. Son sexe se tends encore, se cabre. Tout son corps semble à la fois engourdi et d’une folle légèreté.

Il' n’ose pas aller à la rencontre se sa langue, de peur qu’elle ne cesse, qu’elle ne se sauve. Alors il succombe, lentement, aux caresses brulantes qu’elle lui prodigue. Il savoure chaque instant, chaque sensation, et petit à petit, sa langue s’aventure entre ses lèvres, hésitante. Le contact se fait. Et c’est au-delà de ce qu’il avait pu imaginer. De la pointe de sa langue et effleure la sienne. Elle embrasse ses lèvres, et recommence.

Il n’est plus là. Il est ailleurs, dans une dimension d’une autre galaxie, c’est forcé, pour ressentir de telles décharges de bonheur, pour éprouver un désir acéré à ce point !

Il s’empare de ses fesses, la soulève plus brusquement qu’il ne l’aurait voulu. Leurs baisers deviennent plus appuyés, plus passionnés. Leurs sexes s’emboitent naturellement, et il la fait coulisser lentement, tandis qu’elle l’embrasse désormais avec une gourmandise libérée…

Ils soupirent et gémissent en chœur. La moindre des sensations est démultipliée, la moindre caresse risque de les précipiter dans un plaisir abrupt. Très vite, il est obligé de la retenir un instant; il ne veut pas jouir, pas si vite, pas déjà… Il tient alors ses hanches, fermement. Très. Sa marque de fabrique… Ils reprennent en rythme, mesurés, sans se défaire de leurs baisers. Ses mains s’égarent à nouveau sur ses fesses, qu’il caresse, ouvre tendrement…

Ses doigts glissent, et son index se pose là … Elle se cambre, rejette sa tête en arrière. Goulument, il embrasse ses seins, suce les tétons, l’embrasse dans le cou. Elle dépose un baiser sur sa bouche. Et lui murmure à l’oreille…

- Quitte à faire des bêtises, faisons-les bien. Je veux que tu me prennes comme tu en as envie. Pour jouir …

17 septembre 2013

L’art de succomber... (2)

S’il y a bien une gourmandise qu’il ne peut se refuser, c’est celle-ci. Se nourrir d’elle. C’était le premier homme –depuis très longtemps- qui soit à ce point friand de langueur… Il use de sa bouche jusqu’à la rendre folle, heureux des plaisirs qu’il lui procure.

Lentement, il distille de petits baisers, sages, chauds, ici et là. D’une langue câline il dessine les contours de la féminité abandonnée à ses caresses. Attentif et à l’écoute, il scrute les réactions, entend les soupirs. Ses caresses vont crescendo. Aériennes d’abord, pour apprivoiser. Appuyées, ensuite, pour attiser. Affirmées, enfin, pour porter l’estocade.

Elle aime sentir son souffle chaud glisser sur sa peau. Le contact de ses lèvres charnues sur son sexe quand elles jouent sur son bouton. Masturbation indécente et intense. Elle cherche à lutter contre les liens; elle se tend, se cambre, cherche à aller au devant de sa bouche, cherche à accentuer le contact tandis qu’il s’amuse à l’atténuer.

Il cesse. Sans crier gare, la laissant le ventre en feu, les sens en ébullition, les esprits tourneboulés. Il caresse sa peau, ses jambes, son ventre. Il se penche sur son visage, embrasse ses lèvres avec une infinie tendresse. Il picore sa bouche, savourant le jeu sensuel de leurs bouches charnues. Elle lui accorde ces baisers “distants”, et frissonne lorsque qu’une main se pose sur son sein, avant de descendre irrémédiablement entre ses jambes.

L’index conquérant se frotte à son petit bouton, devenu tellement sensible. Elle ondule, il l’embrasse de plus belle. De ses doigts il dessine les contours ourlés du sexe offert. Délicatement ils glissent en elle, coulissant régulièrement… Le rythme est précis… L’issue semble toute proche…

- Je vais jouer à ce jeu… Tu sais? celui où j’alterne les plaisirs…

Il murmure à son oreille, puis embrasse son cou, sa bouche, sa joue. Il s’éloigne, se penche, embrasse ses seins, suce les tétons, caresse les seins. il embrasse son ventre. Sa toison. Il s’agenouille entre ses jambes. Sa bouche se pose sur son sexe. Dévorée, goutée, ouverte … Un festin de roi où sa langue pénétrante cède la place à son sexe. Il la possède entièrement, la pénètre totalement. Il va, vient. La quitte, et plonge à nouveau sa bouche.

Il continue, recommence. Encore. Et encore… Les soupirs l’encouragent. Il mesure ses gestes. Il veut tenir bon. il veut lui tenir tête.

- Tu vas me faire jouir… Baise-moi ! Je veux que tu jouisses …

Il cesse. Il lui murmure sa réponse, au creux de son oreille.

- Pas cette fois. Tu vas jouir… Je me réserve…

Elle soupire, il libère ses jambes. Tenues fermement par les chevilles, elles sont soulevées, écartées. il plonge sa bouche, avidement. Décidé à obtenir son plaisir. il aspire, goute et suce avec une infinie gourmandise. Sa langue plonge, effleure, lisse, explore …

Agenouillé, il guide son sexe, donne un coup de rein. Il la prend vigoureusement, comme elle le désire. Il lutte contre ses démons, contre son plaisir. Il lui faut se contenir de nombreuses fois, il lui faut casser le rythme. Il ne veut pas jouir…

Qu’il aime ses soupirs, qu’il aime sa jouissance ! Elle cède au plaisir, jouit intensément… Il est surpris. Et heureux. Elle ne le rejette pas, comme elle le fait parfois. Elle en veut plus…

17 septembre 2013

A armes inégales

La gourmandise est un vilain défaut. Je le sais, et j’ai plutôt tendance à ignorer cet adage pour profiter librement et pleinement des plaisirs de la vie. Ce que je ne sais pas, en revanche, c’est pourquoi ma raison s’effrite lamentablement lorsqu’il s’agit de plaisir. Ou, pour être tout à fait précis, de plaisirs.

Avec toi, je peux discuter de tout, sans tabous, avec une facilité déconcertante. Nous évoquons des sujets graves, ou encore la gestion de nos quotidiens, de nos familles. Nous jouons, aussi. Le Teasing. A ce petit jeu, même si je suis assez fort pour t’allumer, je suis bien moins endurant que toi. Je suis le premier à prendre feu !

Je suis souvent agacé de te voir tenir bon. C’est pas du jeu. Tu devrais flancher toi aussi ! Mais Non. Impériale…. Alors pourquoi est-ce que j’éprouve le besoin –à ce point !- de jouer, de t’allumer ? Pourquoi suis-je à chaque fois surpris de me retrouver en cendres ?

C’est comme si j’avais été reprogrammé génétiquement : le moindre de mes atomes est réactif à la moindre pensée de toi. Je fais fi de la moindre raison, des concepts les plus évidents de bon-sens. Je crois qu’il faut que je m’entraine; je dois maitriser les règles du jeu…

13 septembre 2013

L’art de succomber… (1)

Le nœud se referme sur son poignet. Elle est désormais totalement entravée, et abandonnée à son amant. Elle ne peut contenir un soupir d’envie, d’encouragement… Elle ne peut rien voir, et se concentre sur ses autres sens. La climatisation ronronne doucement, et diffuse un air chaud très agréable, en ces premiers frimas d’automne.

Charmante attention de sa part. Elle n’est pas étonnée… Le lit est confortable, ferme mais accueillant. Il n’émet aucun bruit susceptible de nuire à leurs ébats. Elle sourit. Il ne fait pas froid, mais un frisson la traverse de part en part; comme si elle anticipait le contact de son amant, comme si elle percevait déjà la douce chaleur de ses lèvres sur sa peau. Elle n’a aucune idée de ce qu’il fait. Quelques bruissements, puis le silence. Elle suppose qu’il est tout près, elle sent son parfum. Est-ce qu’il la regarde? Le temps semble s’éterniser…

Son esprit s’évade, imagine, échafaude. Elle repense à son arrivée, aux instants qui suivirent …

Comme convenu, lorsqu’elle a frappé à la porte, il a ouvert, et elle est entrée les yeux fermés. La porte à peine refermée, il mit en place le bandeau sur ses yeux. Et puis…

Il l’a prise dans ses bras, l’a tendrement embrassée dans le cou. ils se sont enlacés, longuement, tendrement, profitant de cet instant, heureux de pouvoir se blottir l’un contre l’autre l’autre. A nouveau. Enfin! Il voulait garder le silence, il voulait lui dire combien il était content de la retrouver. Les mots se bousculaient, se télescopaient avec le silence. Finalement, après ces minutes précieuses, il reprit ses ses esprits. Il prit son visage entre ses mains. Avec d’infinies précautions, comme si elle risquait de s’envoler ou de se briser, il effleura à peine ses lèvres d’un baiser contenu, bridé.

La soie de ses lèvres… Cette caresse était un privilège dont il avait conscience… Il recommence, encore et encore. A chaque fois, le baiser s’enhardit un peu plus. Au fil des minutes, leurs lèvres se joignent avec gourmandise. L’envie est palpable, le désir rend leurs gestes moins précis, plus précipités. Alors il prend une inspiration. Reprend ses esprits.

Il plonge dans son cou, l’embrasse, respire son parfum. Il l’aide à enlever son manteau, qu’il range soigneusement sur un cintre. La petite robe est très décolletée; il aperçoit sans peine les dentelles qui le tentent depuis déjà trop longtemps. Il est pris au piège de ses propres contradictions. Se précipiter sur elle, pour l’explorer librement, promptement, et sans retenue. Ou s’en tenir au “plan” longuement imaginé et préparé. Il la serre contre elle l’embrasse à nouveau dans le cou, caresse ses fesses, ses jambes, glisse une main entre ses cuisses…

Le plan… S’en tenir au plan. ne pas précipiter les choses, tout faire pour que le plaisir dure…

Il s’écarte un peu, dénoue la ceinture de la robe, dont les pans s’ouvrent naturellement. Il pose ses mains sur sa taille, caresse ses flancs, effleure ses seins, caresse son cou, ses épaules, et provoque la chute de la robe dans un froufrou étouffé.

Un nouveau terrain de jeu. Il joue avec ses doigts, ses ongles, sur sa peau. Allant et venant, faisant naître d’intenses frissons. Elle reste passive, ne laisse rien paraître. Ces frissons sont de nature à la faire se précipiter dans le lit, sous la couette! Mais elle n’en fait rien. Elle patiente, et si elle se fie au chemin des doigts qui courent, sa patience sera bientôt récompensée.

Les mains s’envolent et se posent sur ses seins. Il caresse tendrement les dentelles, souligne les contours. Glisse un doigt timide entre l’étoffe et la peau… Il insiste, glisse se doigts sous les bretelles, et les fait glisser sur ses épaules. Les dentelles résistent, mais ne sont plus qu’un fragile rempart. Il dégrafe rapidement les dentelles embarrassantes, et dénude prestement les seins qu’il désire tellement.

Délicatement, l’un après l’autre, il recueille les seins dans sa main, les caresse, avant d’embrasser les merveilleuses aréoles brunes; il ne se lasse pas de la sensation exquise des tétons bandés entre ses lèvres…

Elle reprend ses esprits quand sa bouche se pose sur son sexe. Entravée, abandonnée. Il lui serait aisé de la faire jouir ainsi. Elle sait qu’il sait…

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Le repaire de l'Ours
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